Quels sont les sports les plus physiques ?
Le terme « physique » est très large, d’autant plus lorsqu’il est associé au monde du sport. Alors, comment vraiment définir un sport physique ? Par son intensité ? Un sport sans contact peut-il être physique ? Tant de questions rhétoriques qui rappellent plusieurs réalités. Le mental peut être vecteur d’un sport physique, tout comme l’intensité et les efforts physiques répétés sur la fréquence cardiaque. Tour d’horizon de quelques sports, aisément classés comme très physiques.
Si le jeu dans les rencontres de football américain est très souvent arrêté du fait de certaines règles spécifiques précises, l’intensité y est totale. Physiquement, les joueurs doivent être préparés à des impacts continus et pas toujours attendus. Il s’agit incontestablement de l’un des sports les plus durs physiquement au monde. Prenez l’exemple du quarterback Andrew Luck.
Considéré comme l’un des meilleurs joueurs de sa génération et accessoirement l’un des sportifs les mieux payés au monde, l’Américain a été contraint de prendre sa retraite la saison dernière, à seulement 31 ans. En cause ? Les blessures fréquemment subies à force d’impacts des défenses adverses. Et dites-vous bien qu’un quarterback, certes leader offensif de son équipe, n’est clairement pas le joueur le plus heurté dans ce sport chéri par les Nord-Américains.
Le golf
Il est primordial d’enlever l’étiquette qui colle à la peau des golfeurs. Les meilleurs du monde sont à l’image de joueurs comme Dustin Johnson, Brooks Koepka ou Bryson Dechambeau, de véritables athlètes. Mais bien sûr qu’excepté la puissance nécessaire à chaque coup de driver et les nombreux kilomètres parcourus à chaque compétition, le golf est un combat mental de chaque instant. La concentration est physiquement épuisante et il est rapidement possible de connaître une descente aux enfers, ne serait-ce que sur un trou.
Le handball
Des fréquences cardiaques élevées et des impacts importants pour ce qui est vraisemblablement le sport collectif indoor le plus dur à supporter physiquement. Si dans les gymnases on ne plaque pas, au contraire du rugby, on est sans cesse heurté en extension lorsque les pieds sont loin de toucher le sol. La préparation physique y est donc vitale, notamment au niveau des muscles stabilisateurs qui, pour les handballeurs, représentent bien plus que le simple attrait de gainage ou d’abdominaux.
Le rugby
Ya-t-il besoin de définir l’aspect physique d’un tel sport ? Un tel sport où des sprints de 100 mètres peuvent être stoppés par des impacts violents et où, déblayages et autres plaquages offensifs, continuent de susciter parfois débat. Si à une époque, on invitait tous les morphotypes à pratiquer le sport du ballon ovale, la vérité s’en échappe ces dernières années, notamment au niveau professionnel. Les piliers ont depuis longtemps dit au revoir à leurs bourrelets, remplacés par d’importantes ceintures abdominales quand les lignes arrière dépassent allègrement les 100 kilos.
Le ski de fond
C’est une douleur qui ne peut être connue que par les cyclistes. Ce manque d’air associé aux fréquences bien trop élevées des battements du cœur. Aucun autre sport ne peut d’ailleurs, amener le cœur vers des fréquences si élevées. Équivalent physique sur la neige de la course à pied et du cyclisme, le ski de fond apporte une autre dimension avec la douleur connue à cause de températures souvent glaciales lorsqu’il est pratiqué. Bien que physiquement exigeant, le ski de fond reste un sport des plus agréables, accessible pour beaucoup, à son rythme.
Le demi-fond en athlétisme
À l’image de la natation qui est peut-être le sport le plus dur au niveau de l’entraînement et mentalement, l’athlétisme est, de manière générale, usant pour les athlètes. Le demi-fond est probablement la catégorie d’épreuves la plus compliquée dans la tête, dans les jambes et dans le cœur. Les 400 et 800 mètres sont réputés pour être des repaires de presque masochistes de la souffrance sportive. Quand un journaliste avait exposé son envie à la légende Usain Bolt de le voir évoluer et probablement performer sur 400 mètres, le détenteur des records mondiaux du 100 et 200 mètres avait tout simplement répondu : « le 400 mètres ? C’est beaucoup trop dur ». Cela vous place l’enfer d’une discipline.